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Banque PriveeUberisation de la finance, de la carte prépayée à la banque privée sur Internet

Le cas de la société Über est emblématique, d’un phénomène qui prend racine, au milieu des années 80, avec la toute première expérience de gestion en ligne de son compte bancaire, grâce à l’ancêtre d’Internet version française.

En effet, le Minitel un objet Kitch et qui aujourd’hui devenu culte fut une étape importante sur la longue route qui nous permet désormais de profiter des avantages de la banque directe, des cartes bancaires prépayées, ainsi que des portefeuilles électroniques.

D’après le cabinet de conseil McKinsey cette Uberisation de la finance, touche toutes les tranches de la population. Ainsi après l’arrivée des premières banques en ligne, en France sous l’impulsion de la banque BNP Paribas en 1994. Suivie de l’arrivée des courtiers en ligne au début des années 2000. L’on assiste depuis 2011 à l’utilisation grandissante des moyens de paiement électronique, avec les cartes bancaires prépayées anonymes ou non de type, Neocash, TransCash, compte sans banque Nickel compte Veritas. Ainsi la banque privée est le prochain secteur auquel souhaite s’attaquer les acteurs de la finance dématérialisée.

Banque privée sur Internet, un eldorado estimé à 65 milliards de dollars

On imagine souvent la banque privée, ou le Family Office niché au cœur d’un immeuble discret au design raffiné, où l’on traite des questions d’argent et de patrimoine entre gens de bonne famille dans un salon feutré, en profitant d’un accueil individualisé. Voilà quelques lieux communs qui collent à la peau de la gestion privée. Internet signe la fin d’une époque, une époque révolue, ou le marché était tenu par une poignée d’établissements familiaux historiques et autres filiales de banques suisses.

En effet  ce service revisité par les acteurs numériques, et connaît une forte croissance en France et dans le monde depuis une décennie déjà. Le célèbre cabinet de conseil McKinsey estime que le marché avoisine les 65 milliards de dollars, que ce partage les 40 millions de clients répartis à travers la planète.

Un secteur prometteur mais effectuant seulement ses premiers pas

banque-privee2Le secteur de la banque privée numérique, en est encore à ses balbutiements, celle-ci mise à l’heure actuelle sur la complémentarité d’outils technologiques, un peu plus poussé que ceux proposés par les cartes bancaires prépayées. Notamment l’agrégation des données du client, alertes SMS enrichies sur son Smartphone… et vu le niveau de patrimoine requis allant de 100 000 € pour un gestionnaire de fortune classique, et un ticket compris entre 1 et 5 millions pour les grosses fortunes, le rendez-vous physique fait toujours partie du package. À l’image de ce qui se passe dans le monde de la finance dématérialisée, banque directe, cartes prépayées e-portefeuille, la concentration des acteurs est importante. Dans le cas de la gestion privée sur Internet seule une dizaine d’acteurs (ABN AMRO aux Pays-Bas, mBank en Pologne, le courtier Charles Schwab aux États-Unis…) ont relevé le défi en développant des modèles capable de prendre en compte les résistances culturelles ou économiques.

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